À l'occasion du retour de l'émission culte Faites Entrer L'Accusé, le présentateur de l'émission répond à nos questions sur le retour de FELA, Faites Entrer L'accusé a fait un bon démarrage hier soir 662.000 téléspectateurs étaient au rendez-vous.
Eric Ghaffar : Le 18 octobre, avec Dominique Rizet vous allez relancer l'émission Faites entrer l'accusé, la première question qu'on se pose n'est-il pas difficile de reprendre cette émission mythique de faits divers, n'avez vous pas la pression ?
Rachid M'Barki : - Bien sûr que la pression est forte car l’attente est grande. Cela fait plusieurs années que« faites entrer l’accusé » était en sommeil. Nous la réveillons et espérons retrouver tout son public.
Eric Ghaffar : La question qu'on se pose également allez-vous revêtir le blouson de cuir ?
Rachid M'Barki : - Non ! pas de blouson de cuir…ça ne me va pas et puis c’est un peu daté.
Eric Ghaffar : Comment comptez-vous vous démarquer de vos prédécesseurs Christophe Hondelatte et Frédérique Lantieri? Allez-vous emmener un regard nouveau sur des affaires qui rappelons le sont déjà jugées?
Rachid M'Barki : - Pas question d’imiter qui que ce soit. Je compte simplement être moi-même et incarner « FELA » d’une manière forcément différente. Avec ma personnalité.
Eric Ghaffar : Quelles sont les premières affaires que vous allez traiter dans les premiers numéros de la nouvelle version de faites entrer l'accusé ?
Rachid M'Barki : - Il y a eu l’affaire Bletry ce dimanche 18 octobre et dimanche prochain, il sera question de l’affaire Eva Bourseau : un crime sordide commis dans le milieu étudiant toulousain…
Eric Ghaffar : Au cours des différents tournages une affaire vous a-t-elle marqué en particulier ?
Rachid M'Barki : - Elles sont toutes extra ordinaires, du combat du mère, au crime presque gratuit et passant par un tueur en série… chacune à son intérêt particulier.
Eric Ghaffar : Christophe Hondelatte, avait poussé un coup de gueule après que France Télévisions revende les droits de Faites entrer l'accusé à RMC Story, les relations sont-elles apaisées ? Vous a-t-il donné des conseils ?
Rachid M'Barki : - Non
Eric Ghaffar: Pour finir , une question plus personnelle comment faites-vous pour vous blinder face à des affaires criminelles qui peuvent atteindre parfois, souvent même atteindre le sommet de la barbarie ?
Rachid M'Barki : - J’ai une famille et des amis. Je suis très entouré et cela permet de s’échapper de ces crimes et de leurs détails. Toutefois, il est impossible d’être complètement détaché…